Comprendre les mécanismes du sommeil.

Le sommeil a toujours été une source de mystère. Depuis l’Antiquité, cet état d’inconscience a toujours interpellé, voire effrayé tant il s’apparente à une petite mort. Les rêves avaient de quoi dérouter et on comprend bien les interrogations que le sommeil pouvait susciter. Le docteur Michel Jouvet fit la découverte du sommeil paradoxal ce qui permit de comprendre les phénomènes électriques générés dans le cerveau. Ainsi, au fil des décennies, nous étions en mesure de comprendre comment fonctionnent les mécanismes du sommeil pour savoir comment bien dormir.

Les mécanismes du sommeil.

Les cycles du sommeil sont réglés avec une précision stupéfiante. Nous possédons une horloge interne qui rythme nos journées et celle-ci nous indique le moment où nous irons nous coucher. Cette horloge biologique est située dans le cerveau et se constitue de neurones qui ont pour fonction de rythmer notre corps. Le sommeil, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est constitué de plusieurs cycles qui se répètent dans la nuit. Les études sur le sommeil ont démontré le déroulement de ces cycles, composés de plusieurs phases. Tout d’abord, une phase calme ou sommeil lent qui dure entre 60 et 75 minutes, découpé en plusieurs cycles : l’endormissement, le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil très profond dans lequel s’effectue la récupération physique. Ensuite, la phase de sommeil paradoxal. L’activité cérébrale devient intense. Ici, les rêves seraient à l’honneur. Cette phase est la plus courte, sa durée étant de 15 à 20 minutes. Enfin, le sommeil intermédiaire qui lui, aboutira sur un nouveau cycle.

Les cycles de sommeil agissent tous de la même manière. La première partie de la nuit concerne le sommeil profond tandis que la seconde implique davantage le sommeil paradoxal.

Le sommeil dans tous ses états.

Des études ont démontré que la structure du sommeil serait différente chez les nourrissons et les jeunes enfants. On discerne la qualité du sommeil selon le rythme respiratoire. Chez les tout petits, la respiration est souvent rapide et irrégulière marquée par des mouvements oculaires et une certaine agitation. L’enfant se tortille dans tous les sens et peut se mettre à pleurer. Ces difficultés se distinguent surtout pendant le sommeil paradoxal tandis qu’inversement, la respiration devient plus calme pendant la phase profonde. Alors qu’à la naissance, la phase de sommeil paradoxal est de 50 %, en grandissant l’enfant, dès l’âge de trois ans, voit cette dernière se réduire et passer à 30 % pour atteindre 20 % à l’adolescence. Au contraire du sommeil profond qui voit son activité augmenter de 50 % à 80 %.

Avec le temps, le sommeil se régule de lui-même. Cependant, et malgré des instruments d’étude sophistiqués, les spécialistes du sommeil s’accordent à reconnaitre une certaine ignorance des caractéristiques du sommeil. Par exemple, comment expliquer qu’en dépit d’une mauvaise nuit, cela ne perturbe pas les conditions de vie de l’organisme alors que l’individu ressent une grande fatigue.

En conclusion de cet article légèrement complexe, nous sommes en mesure de comprendre que les mécanismes du sommeil répondent à une horloge interne bien précise composée de plusieurs cycles de sommeil. Il nous permet de bien récupérer et de prévenir les maladies potentielles. Un bon sommeil aide les enfants à grandir tandis que le manque de sommeil provoque chez certains, le diabète et l’obésité par exemple.

Et de votre côté, avez-vous des problèmes de sommeil ? Souffrez-vous de certaines maladies en rapport avec le sommeil ? Si tel est le cas, n’hésitez pas à nous faire part de vos expériences.

 
 
 
 
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